Les outils d’intelligence artificielle accompagnent désormais toutes les étapes du travail scientifique : conception, rédaction, analyse, mise en forme.
Encore faut-il rendre visible leur contribution. Ces deux modèles de déclaration, l’un complet, l’autre allégé, permettent aux auteurs de mémoires de recherche et à leurs encadrants de documenter clairement l’usage de l’IA, tout en découvrant l’étendue de ses potentialités.
Deux déclarations sur l’usage de l’intelligence artificielle dans les mémoires : une version longue et une version allégée
L’intelligence artificielle est désormais une alliée incontournable dans le travail de recherche, qu’il s’agisse de conception, de rédaction, d’analyse, de traitement de données ou de mise en forme.
Elle accompagne désormais aussi bien les étudiants en master ou en doctorat que les enseignants-chercheurs dans leurs propres travaux, leurs encadrements de mémoires ou leurs rapports d’évaluation.
Encore faut-il le dire, le reconnaître, et surtout le déclarer avec transparence.
Pourquoi une déclaration ?
La rédaction d’une déclaration sur l’honneur relative à l’usage de l’IA est devenue une exigence éthique et méthodologique dans de nombreuses universités.
Elle répond à un double besoin :
– Informer le jury de la nature et de l’étendue de l’assistance fournie par l’IA.
– Responsabiliser l’auteur, en l’invitant à distinguer ce qu’il a produit lui-même de ce que l’outil a simplement suggéré, reformulé ou vérifié.
C’est aussi un formidable exercice de lucidité : prendre conscience de tout ce que l’on fait (ou pourrait faire) avec un outil d’IA, et à quel moment du processus.
Deux modèles à votre disposition
La version longue (exhaustive)
Pour les mémoires, thèses ou rapports détaillés, ou lorsqu’on souhaite attester précisément de chaque usage.
Cette version propose une grille complète couvrant toutes les étapes d’un travail académique :
– Conception : brainstorming, planification, création de scénarios pédagogiques, aide à la formulation d’hypothèses ou à l’assignation d’un niveau CECRL.
– Revue de littérature : recherche assistée, résumés automatiques, vérification de sources, gestion de références.
– Analyse : qualitative, quantitative, lexicométrique, phonétique, traitement automatique du langage, visualisation, calibration d’items.
– Langue et rédaction : génération, reformulation, correction, traduction, pré-correction de productions d’apprenants.
– Éthique : RGPD, anonymisation, droits d’auteur, biais, détecteurs d’IA.
Même si vous ne souhaitez pas tout cocher, la simple lecture de la grille vous donnera un aperçu concret de la diversité des usages possibles de l’IA dans la recherche. C’est une source d’inspiration autant qu’un outil de déclaration.
Il est bien sûr possible de réduire le tableau avant impression ou insertion dans le mémoire en supprimant les lignes non cochées, afin de ne conserver que les usages réellement concernés.
La version allégée (1 page)
Pour les mémoires de master, rapports de stage ou travaux courts. Cette version synthétique regroupe les usages en huit grands domaines : conception, revue de littérature, instruments et collecte, analyse, rédaction, références, mise en forme et éthique. Elle tient sur une seule page, facile à joindre à la page de garde.
Les versions DOCX peuvent être envoyées sur demande.
Ces deux documents vous permettront d’adopter une posture éthique et transparente, de valoriser un usage raisonné de l’IA et d’inspirer vos propres pratiques de recherche et d’écriture.
L’IA est un partenaire : elle n’écrit pas à votre place, elle amplifie vos capacités d’analyse, d’expression et de vérification.
Exemple de ce que prévoient les universités aujourd’hui , https://www.fesp.ulaval.ca/system/files/public/memoires-theses/declaration_obligatoire_IA_generative.pdf
En résumé
Cet article présente deux modèles de déclaration sur l’honneur relative à l’usage de l’intelligence artificielle dans les mémoires de recherche. Conçues pour les étudiants comme pour les enseignants-chercheurs, ces grilles permettent d’attester de chaque usage de l’IA, qu’il s’agisse de conception, de rédaction, d’analyse, de mise en forme ou d’éthique. La version longue, exhaustive, recense l’ensemble des fonctions que les outils d’IA peuvent assumer dans un travail scientifique ; elle peut être réduite en supprimant les lignes non cochées. La version allégée, en une page, résume les usages principaux et s’intègre facilement à la page de garde. Au-delà de la simple transparence, ces modèles constituent aussi une source d’inspiration : ils révèlent tout ce que l’IA peut apporter à la recherche et à la production académique, sans en altérer la rigueur ni l’originalité.
— Résumé généré par l’IA.